La Belgique s’est dotée en 2002 d’une loi qui dépénalise sous conditions la pratique de l’euthanasie.
Ce sujet soulève et soulèvera encore de nombreuses questions qui relèvent autant de l’éthique, que de l’idéologie.
Face à une opposition toujours active et parfois hostile, il est nécessaire de recentrer le débat et surtout d’apporter les éléments de réflexion qui permettent d’aborder la question de manière pragmatique et non partisane, et certainement pas moralisatrice.
La question de la clause de conscience et de son éventuelle extension à l’échelle institutionnelle (il conviendrait de dire politique institutionnelle) est ici abordée, au même titre que le concept de dilemme moral, sous l’angle de la pratique médicale.
L’auteur déconstruit les arguments avancés par les opposants au cadre légal ou à la pratique même de l’euthanasie par la démonstration de leur inconsistance.